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De l’efficacité du système Autolib

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De l’efficacité du système Autolib

C’est sûr, vous ne trouverez ni le même service ni le même matériel qu’en passant par une agence de location de véhicules : l’autolib n’est pas nettoyée entre chaque utilisation. Elle a un format unique. Elle n’est pas spécialement jolie, même si les Parisiens, Lyonnais et Bordelais s’y sont habitués et ont fini par l’apprécier pour ce qu’elle est.

Mais si elle a été mise en place, c’est surtout et avant tout pour réduire le nombre de véhicules polluants en circulation dans les rues de la ville… certainement pas pour concurrencer les grosses boîtes spécialisées dans le car-lending !

Alors que l’on la croise dans les rues de Lyon depuis maintenant 9 ans, dans celles de Paris depuis 6 ans, et dans celles de Bordeaux depuis 3 ans, qu’en est-il de son efficacité avérée ?

À Paris, l’autolib rencontre un franc succès

Si vous ne voulez pas finir comme cette personne, aigrie et colérique, bien décidée à ne plus jamais mettre les pieds dans l’une des petites voitures grises qui pullulent dans la capitale, il est vivement recommandé que vous vous renseigniez sur le principe et sur son fonctionnement, avant de l’essayer !

Car il ne s’agit pas d’arriver à une borne et hop, le tour est joué, comme avec un vélib ! C’est un peu plus compliqué que ça :

  • D’abord, il vous faut un permis de conduire (ô surprise), une pièce d’identité, et une carte bancaire.
  • Rendez-vous dans un espace autolib, à une borne, ou dans un centre d’accueil.
  • Inscrivez-vous. Une fois cette action réalisée, vous n’aurez plus qu’à vous identifier à chaque fois que vous souhaitez utiliser un véhicule. Un badge personnel vous sera remis à cette fin.
  • Passez le badge sur le lecteur : vous déverrouillerez la Bluecar.
  • Fermez le capot de la borne, débrancher le câble de charge de la voiture, puis inspectez cette dernière (n’oubliez pas de vérifier qu’il y ait suffisamment d’autonomie)
  • Optionnel mais extrêmement pratique : vous pouvez réserver une place de parking ! Faites ceci avant votre départ, et vous ne vous retrouverez pas dans la pénible situation de devoir chercher une place (et de n’en trouver une qu’à un million de kilomètres de votre destination initiale).

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Les statistiques révèlent que les personnes abonnées au service (elles étaient 131000 abonnées à l’année en 2016) en font une utilisation fréquente. Dans 94% des cas, l’autolib est utilisée pour se rendre de tel endroit à tel autre endroit.

Dans les 6% des cas restants, les utilisateurs en font usage pour un road trip, ou autres… après tout, pourquoi pas ? L’essentiel est de ne pas oublier de restituer la voiture à une borne et de bien la rebrancher !

L’état des lieux du dispositif autolib au petit matin 2017

Comme le montre cet article, le service a du mal à se montrer rentable. Il fait beaucoup d’heureux, a réuni une fan-base conséquente… certes, mais ce n’est pas suffisant. Les sommes dépensées par l’homme à l’origine du système, Vincent Bolloré, sont autrement plus importantes que le revenu total engendré par l’utilisation de la petite grise.

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Ce n’est pas faute d’encourager la population à utiliser le système autant que faire se peut ! Le créateur avait parlé, en 2014, de parvenir à instiller dans l’esprit des gens le « réflexe autolib ». L’objectif a sans aucun doute été atteint.

Le seul problème, c’est qu’au point où nous en sommes, il faudrait pour augmenter les recettes, investir encore plus dans l’aménagement d’infrastructures supplémentaires ! Car c’est une réalité : les citadins ont de plus en plus de mal à trouver une voiture libre, et ce, sur n’importe quelle borne.

Cependant, on peut espérer que le système continue de marcher, ce qui ne serait pas une surprise au vu du succès important qu’il rencontre !

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